Humaniser la mondialisation

Penser global

Rubrique : Participation à des ouvrages collectifs

Ouvrage : Penser global

Sous-titre : Internationalisation et globalisation des sciences humaines et sociales

Direction : Michel Wieviorka, Laurent Lévi-Strauss, Gwenaëlle Lieppe

Contribution : Mireille Delmas-Marty p. 29 sq.

Éditions : Maison des Sciences de l’Homme

Cartographie : VI – Théorie du droit, VII – Autour d’un droit commun

Date de parution : 8 juin 2017

La quatrième de couverture indique :

Les sciences humaines et sociales ne sont plus le monopole d’une partie du monde et il faut repenser les valeurs universelles, à partir des critiques qui en sont faites, de l’intérieur des sociétés occidentales, et surtout de l’extérieur, lorsque celles-ci ignorent l’apport d’idées nées ailleurs.
L’expression « Penser global » constitue un signe de ralliement pour cet ouvrage qui rassemble les contributions de nombre de chercheurs en sciences sociales les plus reconnus dans le monde, présents lors du colloque de 2013 pour le 50e anniversaire de la Fondation Maison des sciences de l’homme, tout comme elle a été le thème principal du premier numéro de la revue Socio. Penser global, c’est s’intéresser à des logiques mondiales et articuler ce niveau d’analyse à d’autres niveaux, régionaux, nationaux ou encore locaux.

Mireille Delmas-Marty y contribue avec un chapitre intitulé « Humaniser la mondialisation » qui s’organise autour du triptyque Résister à la déshumanisation, Responsabiliser les acteurs et Anticiper sur les risques à venir.

La professeure conclut ainsi :

En conclusion, ne soyons pas nostalgiques d’un humanisme juridique en partie mythique, mais apprenons à imaginer (et améliorer quand ils existent) des processus juridiques, tels que les trois exemples présentés (résister, responsabiliser, anticiper) qui tendent sinon à garantir un nouvel humanisme juridique, du moins à humaniser la mondialisation. C’est encore un pari, qui peut sembler utopique, mais il me semble réaliste car sans doute la seule voie pour échapper à l’impossible choix entre la culture de la catastrophe et celle du surhomme. En quelque sorte réconcilier Hans Jonas, son Principe de responsabilité et son heuristique de la peur, avec Ernst Bloch et son Principe espérance.1

Note : il s’agit d’un extrait du texte dont les notes de bas de pages ont été retirées. Vous pouvez trouver le texte en libre accès grâce au lien suivant : https://books.openedition.org/editionsmsh/4717.

Ce chapitre est consultable gratuitement grâce au lien ci-dessous.

  1. Delmas-Marty, Mireille. « Humaniser la mondialisation ». In Penser global: Internationalisation et globalisation des sciences humaines et sociales, édité par Michel Wieviorka, Laurent Lévi-Strauss, et Gwenaëlle Lieppe, 29‑37. 54. Paris: Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015.
    Note : Il s’agit d’un extrait du texte dont les notes de bas de pages ont été retirées. Vous pouvez trouver le texte en libre accès grâce au lien « Accéder au chapitre ».

Pour citer ce texte : Portanguen, Antoine. « Humaniser la mondialisation », La Boussole des possibles, 2025. https://laboussoledespossibles.fr/?p=7509.

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